Confession d'un Cardinal

06 avril 2010

Un livre de Olivier LEGENDRE .56 ans, vit à Paris.
Il a déjà publié plusieurs livres religieux tous vendus entre 4 000 et 15 000 exemplaires.
Très grand connaisseur des milieux chrétiens ou il y exerce de nombreuses responsabilités.
Un livre qui invite à la réflexion sur l’Église d'aujourd'hui. Un livre passionnant, dans lequel on apprend beaucoup de choses.
Ce livre est une analyse des raisons de la baisse de la fréquentation des églises et donne des perspectives pour son développement futur à une Église qui se cherche.
"Un cardinal à la retraite livre dans ses mémoires son diagnostic de l'état de son Église.
Il entremêle anecdotes significatives, révélations peu connues et considérations historiques.
Il s'interroge sur le sens de son action passée à la tête d'un des ministères les plus importants au Vatican, tandis qu'il finit sa vie dans un centre de soins pour enfants porteurs du virus du sida."
Particulièrement passionnant et extrêmement intéressant pour tout ce qui touche à l’Église, à son fonctionnement, à son histoire.
L'analyse passe en revue toutes les erreurs commises et les remet en perspective pour se terminer heureusement par des notes d'espérance pour le futur.
L'auteur nous fournit lui-même un résumé :
« Il n’y a plus de chrétienté en Occident pour deux raisons.
La première est que l’Église, malgré ses réalisations extraordinaires et sa bonne volonté, s’est dé-crédibilisée.
La seconde est que le monde occidental, par son propre développement, a perdu bon nombre des raisons qui le poussaient, dans le passé, à croire.
Vouloir reconstruire les équilibres de ce passé est impossible, naïf et même un peu maladif. Ceux qui s’y emploient gaspillent leurs énergies et augmentent la perte de crédibilité de l’Église et des chrétiens.
En dehors de l’Occident, notre religion est encore vécue selon le modèle occidental de la belle époque.
Ce modèle ne va pas tenir longtemps pour deux raisons:
La première est le développement en cours de ces pays qui va produire les mêmes effets que ceux constatés en Occident précédemment.
La seconde est que la mondialisation marchande véhicule une idéologie qui mine le sentiment religieux.
Cette mondialisation marchande est créatrice de conflits exacerbés.
Elle fabrique de l’injustice, de la misère.
Elle provoque des déséquilibres, des traumatismes dont nous n’avons pas fini de mesurer les effets.
Le monde ne possède pas les moyens de réguler cette mondialisation sauvage.
Notre Église est la seule puissance spirituelle centralisée mondiale.
Plutôt que de se tourner vers la restauration de son passé soi-disant glorieux, elle est appelée à jouer un rôle prépondérant pour tenter de proposer avec d’autres une alternative à la mondialisation marchande.
Cette alternative consiste à humaniser une mondialisation qui déshumanise à tour de bras. »
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