Le père est mort, la vieille tante de celui-ci aussi et ensuite le grand père maternel.
C'est à partir d'un dentier, de photos, d'images pieuses que l'histoire se met en place pour tout compte fait parler de la Grande Guerre avec son cortège de souffrances.
Ecriture fluide, limpide, précise, formidablement descriptive des objets, des situations, des personnages, de leur psychologie, de leurs sentiments, de leurs attitudes.
Les voyages en 2CV comme la pluie en Loire-inférieure sont tellement bien décrits que nous sommes transportés par cette voiture, que nous sommes imprégnés de cette pluie.
Une large coupe de fruits dans laquelle se retrouvent toutes les petites choses dont on ne sait plus quoi faire ou encore la décrépitude d'un portail de garage qui n'a pas été entretenu sont évoqués avec tellement de justesse que nous vivons ces instants.