Alexia KEOGH


L’évocation de la vie de Janet Frame à travers l’adaptation de ses trois autobiographies To the Is- land, An angel at my table et The Envoy from Mirror City. Cette femme, issue du milieu ouvrier, fut internée pendant sept ans et dut sa libération à la notoriété que lui apportèrent ses récits.
C’est à un exercice d’admiration totale que se livre Jane CAMPION, pour l’artiste et aussi la femme. D’admiration et d’identification, et l’on pourrait aisément l’imaginer déclarer «Janet Frame, c’est moi.» Le film développe une écriture et une esthétique «féminines», autour du refoulement puis de l’épanouissement de la sensualité de Janet Frame, qui souffrira longtemps de se sentir différente et mal aimée, mais dont les émotions exacerbées nourriront l’œuvre.
(Olivier PÈRE - ARTE )

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